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Retour au bon vieux temps : Une ville québécoise crée des zones de jeu libre

Retour au bon vieux temps : Une ville québécoise crée des zones de jeu libre

Depuis que la police a menacé inutilement un enfant de six ans qui jouait simplement au hockey sur route devant sa maison, les habitants de la ville de Beloeil, au Québec, sont mécontents du manque de possibilités pour leurs enfants de jouer librement à l'extérieur.

Depuis lors, des initiatives de jeux de rue ont abouti à la désignation de 48 rues résidentielles comme "zones de jeux libres", afin d'augmenter le nombre de jeux d'enfants "à l'ancienne". Ces zones de jeu libre permettent aux enfants de jouer comme ils le souhaitent dans les rues, dans des zones où la vitesse est limitée à 30 km/h et où la signalisation est très claire.

Dix-sept autres villes du Québec ont emboîté le pas, permettant ainsi à un plus grand nombre d'enfants de profiter des bienfaits des jeux extérieurs non structurés. En laissant aux enfants la possibilité de faire des erreurs, de tester leurs limites, de tomber ou de se blesser, on les aide non seulement à développer des habiletés motrices cruciales, mais on leur donne aussi l'espace nécessaire pour devenir des personnes plus résilientes à l'avenir.

En 2017, la ville a adopté le projet de loi 122, une loi qui accordait plus d'indépendance, comme le pouvoir d'autoriser le jeu libre dans les rues. L'objectif de cette loi était d'atténuer les règlements anti-nuisance et anti-bruit, qui créaient des obstacles pour que les enfants puissent jouer dans les rues sans faire l'objet de plaintes.

Les parents peuvent demander à la mairie que leur rue devienne une zone de jeu libre. Le comité de circulation de la ville prend ensuite une décision finale en fonction de la sécurité de la rue, compte tenu de sa configuration et de la circulation. À l'issue de ce processus, plus de la moitié (66 %) des voisins doivent soutenir la décision pour que le projet soit mis en œuvre.

Cette initiative s'est avérée très bénéfique pour la communauté. Elle a créé un sentiment d'appartenance et de solidarité, car la plupart des voisins ont eu la chance de se rencontrer en gardant leurs enfants. Les enfants ont la possibilité de rencontrer de nouveaux amis, de se faire des souvenirs et surtout de s'amuser !

L'article complet du Globe and Mail est accessible en suivant ce lien.