Dans une note rédigée à la demande du Play Safety Forum (comprenant Play England, Play Scotland, Play Wales et PlayBoard Northern Ireland), le professeur David Ball, Tim Gill et Andy Yates ont résumé les preuves de l'effet de la restriction des jeux des enfants en ce qui concerne 1) la réduction du risque de transmission du COVID-19 et, inversement, 2) l'impact négatif sur le bien-être social, émotionnel et physique des enfants.

S'appuyant sur de nombreux éléments de preuve, les auteurs démontrent que le risque de décès chez les enfants dû au COVID-19 est très faible (environ 1 sur 2 millions), que le risque de transmission des enfants aux adultes est faible et que le risque de transmission est particulièrement faible à l'extérieur.

A l'inverse, les auteurs soulignent les risques de l'enfermement sur la santé des enfants, à savoir les impacts négatifs de l'isolement sur le bien-être social et émotionnel des enfants, en particulier chez les plus vulnérables.

Selon les auteurs, les conséquences involontaires de la "guerre" contre le COVID-19 sont "l'incapacité à évaluer correctement les risques de dommages collatéraux pour les enfants et les adolescents". Reconnaissant que la fermeture des terrains de jeu en plein air était une mesure de précaution appropriée au départ, lorsque l'on en savait peu sur le virus, les auteurs affirment qu'à présent, les enfants devraient être autorisés à jouer, en plein air et souvent.

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